L'Ordre du Mozozouik
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 Une série de plusieurs nouvelles.

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UnderTheBloodSky
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MessageSujet: Une série de plusieurs nouvelles.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:52

Salutations à vous.

Je suis nouvelle sur ce forum, et j'aimerais exposer mes quelques nouvelles afin d'avoir quelques conseils pour améliorer le style.
Je mettrais chaque nouvelle les unes à la suite des autres.
Une par semaine environ, quand l'ésprit y est, des fois plus, des fois moins.
Je vais en mettre quelques unes déjà pour un petit aperçu.
Capie, tu en connais déjà.
Merci à vous, et bonne lecture.
J'éspère.
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MessageSujet: Vivre d'amour et d'eau fraiche.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:53

Vivre d'amour et d'eau fraiche.


La vie devient si simple, quand on vit sois même d'amour et d'eau fraiche.
Le soleil luit, les nuages à l'horizon donnent encore un espoir incertain de quelques gouttes de pluies fraiches.

Je m'avancais sans aucune volonté à travers ce paysage si désertique, et les quelques morceaux que j'avais soigneusement gardé près de moi, me servaient à survivre maintenant...
Quelques larmes roulaient sur mes joues auparavant asséché par le soleil...Pourtant aucun sentiments s'en faisait ressentir...

La mort de me fait pas peur.
Elle me manque.

La fièvre commence sérieusement à s'emparer de mon corps, la sueur de mon visage,et les tremblements incessants de mes mains s'accentuaient au fur et à mesure que les secondes passaient...On pouvait alors accuser le déséspoirde tant de source de mal être...

Le regret s'enflamme dans ma tête, la nostalgie des souvenirs heureux puis pathétiques, se succedaient et ruissellent dans mon coeur; la mort ne fait que de me saluer et de repartir.

Mais la mort ne me fait pas peur.
Elle me manque.

Je sens des regards menacants, me parvenir de part et d'autres,malgré mon temperament de combatant,j'arrivais à peine à tenir debout, je décidais de fermer les yeux quelques instants adossé à une pierre, non pas pour attendre qu'un miracle fase apparition, mais pour essayer de chasser tous ces sentiments dévastateurs.

Je tombe comme mort sur le sol jonché de pierres tranchantes, des larmes coulent maintenant...Pas que de l'eau d'ailleurs...
Mais la douleur physique ne m'atteignait pas.

Et la mort de me fait toujours pas peur.
Je restais allongée telle une feuille morte en vidant mes pensées.
Le faucheur me riait au nez.
Je n'ai pas peur de la mort.

Elle me manque.

La faim, me veint tout à coup, je pourrais manger n'importe quoi...Moi qui pourtant n'avais plus qu'en tête de mettre fin à mes jours, je décidais de manger le dernier morceau....

Je n'aurais pas du tout manger, Je n'aurais pas du la manger...Elle me manque maintenant, et la faim me revient.


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MessageSujet: Ce que j'aimais, je haissais.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:54

Ce que j'aimais, je haissais.



Je ne crois pas aux contes de fées.
Ce que j'aimais, je haissais.

Je marchais emportée par le vent qui inspirait un nouvel ère, il me donnait tant d'entrain, et s'accordait en parfaite harmonie avec chaqu'un de mes faits et gestes.
Je marchais comme emportée dans un univers nouveau, ou la féerie était maitresse.
Mes longs cheveux blonds s'alliaient avec le mouvement incessant de cette rafale, qui était loin d'être términée, ceci me procurait un sentiment de bien être et sans doute , une avancer vers mon destin.

Mais, je ne crois pas aux contes de fées.
Ce que j'aimais, je haissais.

Je continuais mon chemin après avoir descendu la plaine, maintenant parmi les arbres de grandes envergures qui m'abrittaientde ce vent et murmuraient que j'étais arrivée dans peu de temps...
Au depart je gardais la même cadence, toujours observatrice du moindre soufle, du moindre signe de vie.
Je cherchais le bon chemin, je tournais sur moi même attendant que mon instinct guide mes pas jusqu'à ma déstinée...
J'entendais encore au loin, le vent me siffler qu'il fallait que je continue à marcher sans me retourner.

Mais, je ne crois pas aux contes de fées.
Ce que j'aimais, je haissais.

Mes pensées se chevauchaient, s'accumulaient,
Je courais maintenant arrachant les branches et le feuillages qui me barraient le passage, je me periditais, j'allais à ma propre ruine, tout ce qui me semblait si beau se transforma en un teint blème...
Je m'étais souveint du but de ma présence en ces lieux, et le mal me rongeait...

Mais, je ne crois pas aux contes de fées.
Ce que j'aimais, je haissais.

Pourquoi dois je avancer vers cette lumière?Pourquoi tant de souvenirs, de pensées s'entrechoquent...

Je sors de cette misérable forêt, je sors de cet endroit.

J'arrivais dans une ville...pleines de maisonettes, de differentes taillent, plus ou moins bien travaillés et construites...j'avais toujours aussi mal...
Les rues étaient parallèles, les maisons bien alignées.

Le vent reprenait sa route, me donnant ainsi des ailes, pour accomplir ma tâche/
De drôles de formes étaient dessinées sur les petits édifices, et des regroupements de quleques personnes se faisait paraitre autour de chaqu'une d'elle.

Je suis en retards.

Je m'avance, d'un pas tremblant, vers l'inscription.

"Ici repose Sarah Vonstern" et j'entends une voix, Paix à son âme.
Je lance les quelques roses.

Tout ce que j'aimais, je haissais maintenant.


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MessageSujet: Allongée.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:54

Allongée.


Seule, non pas tout à fait, des êtres me tourne autours comme si j'étais un point crutial d'une vie sans retour... Je m'ennuie , les heures passent et j'entends depuis quelques temps une mélodie repétitive, stridente mais si harmonieuse qui m'entraine dans une nostalgie profonde.
Je suis allongé dans un lit peu confortable. A l'exterieur , la pluie a coulé toute la nuit , les oiseaux ne chantent plus, l'eau qui est tombée à flot dehors commence à geler...Je m'ennuie , les heures passent et j'entends depuis quelques temps une mélodie repétitive, stridente mais si harmonieuse.
L’oreille à l’écoute, l’esprit prisonnier par ce qui m’entoure, je veille. Je suis là, assise, épuisée dans l’herbe humide depuis maintenant deux jours, mes muscles sont raides, mes yeux sont lourds et fatigués ; mon cou est complètement ankylosé, presque paralysé… C’est sûrement à force de regarder vers la cime de cet arbre. Il n’y a pas trop de vent aujourd’hui, les branches ne frémissent pas trop et mes sens ne perçoivent qu’un vague souffle d’air qui court sur ma peau. Mes mains tremblent encore et ont une étrange couleur grisâtre.
Quand je les ai regardées, j’en eu presque peur… Quel étrange phénomène pouvait-il provoquer cette étrange coloration ? La peur, la nuit qui tombe ? Je ne sais pas trop… Et puis cela ne m’avancerait à rien de savoir… Ce que je sais, c’est que mon odorat perçoit une odeur fétide qui me prend la gorge… Une odeur de pourriture, mêlée à je ne sais quelles autres odeurs diaboliques m’assaillent, la fatigue et la faim tentent de m’achever…. Arrière !!! Arrière, pensées destructrices !!! Vous me faites trop mal !! Mon cerveau hurle, je l’entends bouillir, il va sûrement exploser… Depuis deux jours que je suis dans cette herbe humide, j’ai le pantalon trempé, l’humidité a pénétré ma peau, je sens mon nez se refroidit… Mon Dieu, que dois-je faire ? Bien sûr, je pourrai m’en aller et me débarrasser de tous ces désagréments, mais non, mon esprit refuse, il me désobéit, refuse de faire bouger mes jambes que je ne sens d’ailleurs plus.
L’arbre en face de moi hante mon esprit, mes yeux sont comme accrochés à ce géant de verdure… Ce doit être un sapin. Je n’ai jamais été doué pour reconnaître les arbres, comme je suis né à la Ville, mais cet arbre me rappelle celui que l’on mettait jadis dans le salon de la demeure familiale, quand j’avais cinq ou six ans, et que l’on décorait avec ma sœur. Je me rappelle encore les guirlandes poilues et les boules de toutes les couleurs… Une fois, je m’étais même étouffé avec un morceau de guirlande…
Je me rappelle aussi que mon deuxième père devait venir pendant la nuit du 24 au 25 décembre, mais je ne l’ai jamais vu ; mon premier papa et ma maman me disait que je ne devais pas le voir, que je serai couché… Je connaissais même son nom : Noël.
Le père Noël… Moi, mon premier papa s’appelait Hervé. Le père Hervé… Ca sonne moins bien, mais comme je n’ai jamais vu le père Noël, cela n’a donc pas d’importance. Pourtant, il ne venait qu’une fois dans l’année, à la même date, et toujours en pleine nuit. Mais comme je ne pouvais pas le voir, il me laissait plein de cadeaux sous le sapin.
Bref, ceci ne me fait pas oublier le froid qui règne dans la plaine et mes doigts qui commencent sérieusement à geler…
Je me demande ce que pense ma sœur de cet endroit où je l’ai emmenée. Elle ne dit rien, elle reste plantée là, devant moi, depuis deux jours aussi, sa peau est devenue toute bleue et sa tête penche sur le côté, comme si elle avait le cou brisé…
Elle n’est pas seule, des corbeaux lui mangent le bout des pieds, mais elle ne réagit pas.
Le cou serré par le nœud coulant, elle se balance au bout de sa corde qui grince en faisant une melodie , stridente et repétitiveeu, et qui est attachée elle-même à une branche du sapin… Je savais que je n’aurais pas dû la pendre ici, les nuits sont fraîches, elle risque d’avoir froid.


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MessageSujet: Joyeux Noël.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:55

Joyeux Noël.


Ce soir, 22 décembre.
Elle se rappelait de sa journée.

Comme d'habitude, elle se levait le vendredi à 6h pour s'habiller en vitesse.
Elle ne se coiffait pas.Elle ne prenait pas soins de son esthétique, et elle n'en éprouvait en rien de l'importance.
Habillée de haut en bas de haillons comme le définissait très bien la majorité des personnes qui lui jetaient un simple coup d'oeil.
Elle ne se regardait jamais sans la glace.Inutile.
Elle avait raison.
Si on ne l'aimait pas pour son physique, peut être que un jour, quelqu'un s'interresserait aux formes intérieures.
Elle prenait son petit-déjeuné en quelques bouchées.En 5 minutes. Se lavait les dents.Elle ne voulait pas que celles-ci tombent.Le repas en effet était le moment qu'elle préférait dans la journée.Du moins, qu'elle détéstait moins.
Elle prend son sac à dos, de couleur rouge et noir orné de divers éléments qu'une adolescente prépubère devait absolument porter. Elle est jeune.
Ces journées sont longues et peu éprouvantes.
Pas du tout captivant.

C'était le dernier jour avant les vacances, elle mit alors sur sa têten ce que les gens apelle:
"Bonnet de Noël".
C'est moche. Tant pis.
Aujourd'hui? Elle fêtait surtout la date de délivration.
Le jour des vacances et surtout? Le chocolat.

Elle marchait comme d'habitude.
A part le bonnet, rien ne changeait.
Ele était gelée, tremblait et quelques larmes s'échappaient à cause du vent froid du mois de décembre.
Elle était amoureuse aussi.
Arrivée à la gare, elle attendait le train qui comme d'habitude était en retard de 30 minutes.
Mauvais temps.
Balivernes. Fonctionnaires sans scrupules.
Elle ne cache pas qu'elle se plaint tout le temps. Elle est franche.
Quelques connaissances. Quelques bonjours insignifiants.
Quelques faux-rires.Quelques rire tout court.

Elle court, elle prend le bus.
Non, elle le rate. C'est pas nouveau.
Elle arrive en retard, on la renvoie chercher un justificatif au secretariat pour 5 malheureuses minutes.
Elle revenait.Elle s'asseillait.Elle posa ses yeux sur la table. Cho-Co-Lat.
Top cool.
La journée n'allait pas être comme les autres. Elle avait raison.

Anglais? Chants de Noël. Elle chanta.
Rudolphe le renne, ne lui faisait pas tellement d'effet.
Son accent était médiocre.
Tant pis.
Jusqu'à une heure, elle regarda une succession de films de 1h.Différent.
Les images se chevauchaient dans sa tête.
Elle était fatiguée.
Sans doute avait-elle trop sourie. Encore quelques heures à faire agir ses zygomatiques et elle avait des crampes.

Heure du repas. Bon. Non, enfait.Degueulasse..Juste les papillotes de bonne.
Elle n'est pas difficile, juste que d'avoir des éléments non identifiés dans son assiette ne lui plait pas forcément.Pas envie de sauter et de crier "Merci Dieu".
Elle est Athé.

Elle sourie encore, aïe, crampe.
Quelques rires.Pas de faux rire.
Heureuse? Oui. Enfin, non.Elle sait que en rentrant chez elle, la routine reprendra sa route.

Le reste de la journée se désignait comme "Tordant".
Un étrange karaoké.Elle chantait "Imagine" De Lenon.
Elle a pourtant l'habitude de chanter le bossu de Nôtre Dame et Mary Poppins.
Bof. Elle s'en sort mieux que mal. Applaudissements. Fin.
C'est la première fois.

Elle se remplissait le gosier de sucreries..De..Chocolat!
Elle souriait sans se forcer, enlacait ses hypothétiques amis.
Quelques gouttes d'alcool pour célébrer le tout.
Plus besoin de se lever à 6h chaque jour, de dormir sur place en cours.
Quelques compliments fusaient, quelques regards en disaient long.

Le coeur serré, elle se rendait compte pour la première fois, qu'elle avait un but de vivre.
Celui de connaître encore des journées comme celles-ci.
Elle avait décidé d'arrêter ses tentatives de suicides.

De nombreuses images de cette splendide journée ses chevauchaient sans sa tête.
Puis, c'est le blanc total. Lumière qui l'éblouie.Elle n'a pas vu de tunnel.
Elle n'a pas vu d'ange lui tendant la main.
La voiture l'ayant percutée.


Dernière édition par UnderTheBloodSky le Jeu 28 Déc - 6:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une série de plusieurs nouvelles.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:55

[Supprimée]


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MessageSujet: Hômmage.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:57

Hômmage.

J'étais assise près de la fenêtre de ma chambre.
Ce soir, je ne pouvais m'empêcher de vagabonder à travers les méandres de l'âme.
Ce soir, étrangement, j'aurais tellement aimé être un autre...Quelqu'un...
Quelqu'un ou sans doute, personne en cet instant.
Que le néant m'emporte lentement mais aussi avec une intensité foudroyante, j'aurais été aimé.
Les quelques loupiotes sans le ciel, ces quelques étoiles dansaient une sorte de valse.
Assez lente d'ailleurs, elles me fixaient toujours mesquinement depuis le début de la soirée.

Je m'allongeais, maintenant.Ma vielle guitare entre les bras, mais aucun accords correct ne résonnaient.
Mon être était rongé, pouillé, ravagé. Je m'éttoufais, cette âme que je haïssais tant était asphyxiée.

Par quoi? Sans doute par les fumées douteuses de ma vie.
Je vis dans une vielle maison, les pierres tombent souvent, les poutres de bois craquent également à chaque souffle du vent.
Ce son tente sans doute de me sortir de ce sommeil hypnotique, mais je ne cesse d'appercevoir du haut de mes 16 ans, son portrait, cette image, encore et toujours comme depuis le début de la soirée.Lui,lui,lui.
Jamais, elle ne voudra s'enfuire, si seulement je pouvais enlever cette pensée ravageuse.

Il paraît que la mélancolie est dévastatrice, dans mes veines elle se plait de couler, avec désinvolture elle se plait à alimenter mon corps.
Je me souviens encore de cet être assis sur la grande balançoire du parc de gerland entamée par le froid et la rouille.Il était dans un sweat de Cradle Of Filth.Un pull trop large, bien trop large.

Lui, me souriait toujours d'un air tristement désabusé, il riait cependant après chaque bouffée de fumée ou chaque verre d'alcool.Il buvait beaucoup, lui.
Chaque élément de ma vie à cet instant gardaient en eux sa présence.Les murs tapissés de posters qu'il me donnait, les toîles d'araignée qui me rappelait à quel point il aimait ces bêtes étranges.

En y pensant...Que dire? J'y pense tout le temps.Je fais une overdose, oui, une grande overdose d'émotions.Emotions qui me tuent.
Celles-ci s'entrelacent,et s'emmelent , je devienne folle.Ces émotiens se nouent si bien qu'elles me laissent désarmés.

Je somnolais.
Sans bruit, j'avançais dans le sanctuaire où il reposait.Je le regardais, les volets claquaient.
Sa joue était si froide.J'aurais aimé effleuré sa joue du bout de mes doigts.
Mais je restais, là.Figée.
Comme si il dormait paisiblement, je ne voulais le réveiller.
Je m'ennivre de lui, je meurs si doucement.Une mort me réchauffant avec douceur...

Son doux parfum a prit dès lors possession de mes simples veines de mortelle.
Les yeux clos, je suis perdue.Moi qui voulait faire battre mon coeur en même temps que le siens.
Plus rien n'est possible.Je pense à lui, pense-t-il à moi?
En cette nuit, plus rien ne compte, tout est si dûr, tout est si dérrisoir, tout est vide.
Il ne reste plus aucune miette d'éspoir qu'il ne se réveille.
Le soleil, ce soir, se couchera avec lui.
Son souvenir est tel un doux poison qui est maintenant le seul remède possible pour pouvoir enfin partir.


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MessageSujet: Lumière et apparence.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 5:59

Lumière et apparence.


La lumière est hypocrite, elle a beau nous éclairer, elle nous voile la face.
Elle délivre une apparence qui nous détruit, un sentiment de décéption et la fin des sentiments heureux, elle nous referme les portes qui pourtant étaient accéssibles.

Ainsi, il était là, contemplant son visage éclairé par la lumière du soleil.
Un sentiment que maintenant nous appelons déséspoir percuta son coeur d'enfant.
Il était assis encore dans son lit, le miroir reflétant ce que semblait être la vérité...
Peut-être aurait-il préféré se voir dans une mauvaise heure crépusculaire, durant laquelle, une nuit aveugle lui aurait permit de voir faux.
Dans la chambre, il reignait un silence froid et humide, le soleil avait beau prodiguer ses plus beaux rayons, les nuages commençaient à s'emparer du ciel et les horizons perdaient de leurs couleurs.

Lui, il demeurait imobile, l'âme abbatue, quelle étrange peine!
Lui qui pourtant, avait une âme généreuse, simple, réaliste, mais pleine de cher et cruel éspoir.
Comme si ses plaisirs étaient morts et offensés, il ferma les yeux et s'allongea.
Son mal malheureusement, augementait du fait qu'il se sentait perdu.
En se regardant, il était déçu.

La lumière n'est pas sainte...
Le roulement du tonerre approchait, la terre ensuite s'ébranla.
Lui qui aimait la lumière qui parvenait jusqu'à ses yeux, dans ses pensées nostalgiques de beaux couchers de soleil, dès maintenant il la renia.

Une douleur majestueuse le laissa pousser un cri assourdissant tel quelqu'un arborant un pénitencier consommés aux temps morts.
Cet être devait sans doute préférer l'échappé de l'imagination plutôt que de toucher seulement du doigt ce que nous autre humain,appelons la réalité.

On lui arracha la couverture, on le dépouilla sans pudeur, d'une mains fort hautaine.
Ces mains devaient avoir l'habitude.
Il n'avait pas de jambes.
La lumière nous éclaire, oui.


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MessageSujet: Le train.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 6:00

Le train.


La tête affaissée sur ma camarade de gauche, je rêvais de la prochaine
destination de ces vacances de dernières minutes. Les jambes engourdies,
j'eus pourtant le privilège de m'asseoir même si le wagon était rempli de
passagers de diverses villes.
Je me demandais pourquoi je n'avais jamais pris le train auparavant...et
certains de mes camarades avaient également décidé de partir en vacances,
Papa disait que le chômage avait baissé.
Chouette.

Ils disaient tous, le soir de la sortie des classes, que le train était une
aventure exceptionnelle...pourtant, en ce moment, j'étais plutôt en période
d'angoisse extrême...Oui, le train aurait pu dérailler à tout moment... D'un
coup, le train s'arrêta, sans doute une escale pour ravitailler le wagon
restaurant.

Je n'étais pas le seul enfant dans le train, et heureusement! Déjà que mes
parents n'avaient pas réussi à se placer à côté de moi, je ressentais un peu
plus de réconfort avec ces gens de mon âge.
Dans le wagon, il y avait pourtant un silence lourd, ils rêvaient, sans
doute, eux aussi...

Après quelques heures, je me rendais compte que le train n'était pas aussi
exceptionnel que je l'avais entendu : on s'ennuie.
On n'a rien à faire.

Il fait nuit, depuis notre départ d'ailleurs, et il n'y a aucune source de
lumière. C'est bête pour les personnes qui voulaient lire un peu...
Maman disait avant que je me posais trop de questions dans ma petite
caboche.
"Chut, Paul, les gens dorment, je te dirais quand on arrivera à bon port"
C'est bien vrai ça.

Elle me manque d'ailleurs, le temps passe, et je ne la vois plus...Je me
demande moi, si le port est près...

On ne voit rien, mais l'odeur est nauséabonde.
Des enfants pleurent dans le wagon. Ils devaient avoir peur.
Bande de froussards.

Prise d'une envie soudaine, je cherchais un chemin, pour assouvir mes
besoins, mais quelqu'un me barra le passage, en me disant qu'en 2ème classe
dans un train, il fallait se retenir.
Le temps passe... Je hais le train.

Le silence fut rompu par un vieux monsieur, qui commença un monologue.
Plusieurs personnes bouchaient les oreilles de leurs enfants en chuchotant
chut.
Il est bête, il ressemble à ma maîtresse, du moins, du point de vu de la
voix, [Cet homme est bête, de la façon dont il parlait, on aurait cru ma
maîtresse.]
Il n'y a toujours pas de lumière...

Tiens, c'est drôle, les camarades de ma classe m'avaient parlé de somptueux
paysages.
Mais...

Il n'y a pas de fenêtres...aucun paysage.

J'entends une voix, je ne savais pas que, avec Maman et Papa, j'allais en
Allemagne.


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MessageSujet: Histoire d'un suicidaire.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyJeu 28 Déc - 6:06

Simple histoire d'un suicidaire.




Paul, un garçon très renfermé sur lui-même,étant également mon meilleur ami, confia ses pensées les plus sincères,et les plus imprevues, à la jeune fille que j'étais, semblant si sereine et si attentive , il decida de m'annoncer, son projet dans les minutes à venir pour mettre tèrme à ses peines.
Je lui demandais de venir me voir pour en parler du fait que j'avais une jambe dans le platre,au plus vite pour qu'il évite de faire quelque chose qui lui soit fatal.

-Je n'en peux plus Elea, j'en ai réellement marre! Cria celui-ci, les larmes aux yeux.
Il continua, peu à peu à parler en se calmant, pour sembler plus lucide à mes yeux, il disait alors qu'il avait répondu à mon appel, mais seulement pour annoncer son départ définitif, qu'il souffrait trop le martyre pour continuer à vivre dans des circonstances telles.Pour me convaincre, il usait de pseudo-reflexion, en me disant qu'il y avait longuement réfléchi ayant pour contre exemple, celui des ados de nos temps qui se suicidaient sans raison.Il finit son monologue en baffouant, que je devais le comprendre.
Je continuais alors avec calme, pour qu'il ne pense pas que je le prenne à la rigolade.
.-Paul, vraiment...Ne trouves-tu aucune honte à agir ainsi ? Est-ce du pescimisme extrème? Malheureusement, la fin de la phrase me trahit...en effet je lui avait donné comme pretexte, la lacheté.J'avais atténué le coups cependant en disant...
- Même si tu as des antécédents familiaux, et que tu t'es isolé du monde humain, cloitré dans ta chambre, jour et nuit pour finir de souffrir, chose déjà que je désaprouvais, cela ne te suffis donc pas? ...Je préfère encore que tu restes un misanthrope hors pair, plutôt que tu choisisses la mort comme solution.
-As-tu honte de moi? Tant mieux, je m'en vais la tête haute, et j'allegerais en plus le fardeau que tu portais sur tes épaules! répondit il au quart de tour...
- Ah!Tais-toi un peu, Paul, les anneries tu te les gardes.Laisse moi parler! Sa fermeture d'ésprit m'avait tellement énérvé que je ne cessais de vouloir lui couper la parole pour lui dire que j'avais raison.
-C'est l'hôpital qui se moque de la charité.Parle pour ne rien dire, tu aimes tant le faire.Continues alors, mais ne pigne pas si la mort m'emporte avant que tu es finit! Il ne controlait alors déjà plus ses mains...
-Tu as tellement d'issus possibles! Pourquoi te refermer dans une petite bulle en te disant qu'il n'y a plus aucun éspoir?
-J'ai fait mon choix, cesse de parler, répondit il avec un air déçu.
-Le suicide n'est pas un choix, mais une absence de choix. tu crois, à tort, qu'il n'y a pas d'autres solutions pour arrêter de souffrir.Dis-je en me rendant compte que j'avais heurter un point sensible.
.-Me prendrais-tu pour n'importe quelle ados imbecile , qui se suicide car son papa lui a dit d'éteindre l'ordinateur?Tu n'as pas idée...La mort est le seul choix que nous puissions faire!
-Dès fois que je me demande , quelle est cette adoration, cette idolatrie de la mort...Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face..Mais les résolutions peuvent balancer en ta faveur Paul! Mais toi, tu ne te donne aucun moyen de remonter la tête hors de l'eau qui pourtant n'est pas glaçé, tu repousses toute sortie, tu ne parviens même pas à te dire que tout peut changer.
-Mets toi, un peu à ma place enfin!N'as tu donc jamais connue aussi grande tristesse que la mienne, pour dire cela?
Tu sembles bien sèche Eléa, ne crois-tu pas? Dans des cisconstances comme la mienne, on ne peut faire surface, on ne peut réussir.J'ai tant donné, maintenant j'en ai marre, et oui, tout à une fin, je ne souffrirai plus maintenant.
Je repris alors calmement sentant que Paul allait vraiment mal:
-N’oublie pas que la mort est irréversible : on ne peut pas faire marche arrière, c’est définitif. Il existe toujours d’autres solutions que la mort.
Bien que toutes les personnes dépressives ne tentent pas de se suicider, la plupart de celles qui le font souffrent d’une dépression. Or, la dépression est une maladie que l’on peut soigner. Il ne faut donc pas hésiter à aller consulter un médecin généraliste, un psychiatre ou un psychologue.Or,tu ne t'en donne pas les moyens, tu es pathétique, je te donnerais bien un coups de pied au derrière, si je pouvais.

Enfin il retorqua séchement qu'il détéstait ces moralisateurs de la vie, qui prennent la voix de la raison,et qui n'ont jamais connu la tristesse.
Je répris alors le fil de la discussion après un moment de silence insoutenable.
-Ecoute moi, tu ne veux pas mourir, tu veux seulement arrêter de souffrir.Pour vivre du soulagement il faut pouvoir vivre , en étant mort c'est impossible.Je ne dit en rien que je suis la voix de la raison , quoi que des fois, je m'obstine à dire que j'ai bon.
Même avec des arguments tel quel, je n'arrivais pas à lui tenir tête...
-Je ne suis pas patient, et je ne veux pas l'être.Je te le redis, je ne suis pas comme tout autre, ce projet à longtemps cogité dans ma tête...Regarde, je pourrais même le faire devant toi, là, maintenant, sans aucun regret. Un pas, je m'approche du Balcon, Deux pas, je monte, Trois pas je saute.
Il ne sauta pas du balcon, car à l'évidence il n'y en avait pas dans l'hôpital.Il descendu alors les escaliers à grande vitesse, je lui criais qu'il ne s'était même pas soucié de mon état, qu'il aurait pu me demander comment "moi" j'allais bien.Il était alors déjà partit, lui l'homme que j'aimais.
5 minutes plus tard, le médecin rentra dans la pièce.Ne vous inquietez pas, je suis là., malheureusement, je dois faire un rapport, maintenant que vous êtes rétablis.
Que répondre après une scène pareille...Je décidais alors de mettre sous silence l'épisode avec mon meilleur ami.Les larmes coulant sur mes joues rondes.
-Dites moi mademoiselle VonStern,, Pourquoi avez vous tenté de vous noyer il y a une semaine maintenant?
En effet, j'étais sous préscritptions de Neuroleptiques typiques depuis quelques jours maintenant, j'étais une des nombreuses suicidaires, de l'hôpital.
Je n'eus plus jamais de nouvelle de celui qui me rendait heureuse et qui était alors dans le même cas que moi, alors que j'avais tenté qu'il ne refasse pas la même erreur que moi.Je n'eus plus jamais de nouvelles...
Et je continuais alors les tentatives jusqu'à en venir à bout.

La critique est aisée, mais l'art reste bien difficile...
Même si celui qui est illuminé par l'experience est celui qui possède la bougie, la cire peut continuer à lui couler sur les doigts.
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MessageSujet: Re: Une série de plusieurs nouvelles.   Une série de plusieurs nouvelles. EmptyVen 29 Déc - 6:03

UnderTheBloodSky a écrit:
Salutations à vous.


Je mettrais chaque nouvelle les unes à la suite des autres.
Une par semaine environ, quand l'ésprit y est, des fois plus, des fois moins.
J.

tres insprier cette semaine on dirais langue

sinon pour les textes il sont très joliement raconté .. quoi qu'un peut trop triste pour moi... ce n'est pas du tout mon genre .. mais quelques messages d'espoir ce laisse lire ! bravo2 bravo quand même ...
pour les conseil de style voit plutôt avec capie :°
moi je suis pas pro' :
je n'ai écrit qu'une seul nouvelle très pitoyable d'ailleurs Une série de plusieurs nouvelles. Loveuh
et j'ai commencer un histoire aussi ..que je finirais surment dans ma tombe Une série de plusieurs nouvelles. Arf
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